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Sénégal

 

Le 10 décembre, nous entrons au Sénégal. Après avoir traverser le barrage de Diama, le poste de frontière sénégalais se révèle un peu difficile, il faut donner de l'argent au poste de police, puis payer le passage du barrage que nous avions déjà payer côté Mauritanien, payer au poste de douane, payer l'assurance et le passe avant pour la voiture et là Dédé a un peu pêter les plombs, il a refusé de payer à la douane, le supplément, pour travail supplémentaire du dimanche. Finalement, ils nous ont laisser passer. Nous arrivons à St Louis et prenons le célèbre pont Faiherbe construit par Gustave Effel et qui devait enjambé le Danube et transféré à St Louis en 1897. Il relie l'île au continent et pouvait pivoter en son centre pour laisse passer les bateaux à vapeur. C'est un bel ouvrage de 504 m de long. Malheureusement, il est en très mauvais état et mériterait un brin de toilette et de réparation.

 

 

Nous rejoignons David et Monica qui nous attendait au camping de l' Océan sur la langue de Barbarie. Nous sommes très contents de les revoir et de passer les fêtes avec eux. Nous discutons de nos voyages respectifs et nos en profitons pour nous reposer un peu. Le temps n'est pas vraiment beau, il fait pas très chaud, enfin tout est relatif quand on pense aux températures de notre région savoyarde ou la neige va bientôt s'installer. Le soir, nous pouvons admirer de très beaux couchers de soleil sur l'océan.

 

 
Le retour des pêcheurs le long de la langue de Barbarie. Les femmes avance dans l'eau pour acheter leur poissons dés l'arrivée des pirogues. Puis elles le font sécher au soleil. Le reste est placé dans des paniers tissés rempli de glace et acheminé dans des camions pour Dakar ou d'autres destinations.

 

 
St louis fut la première colonie Française et crée en 1659. au fil des rues, nous pouvons nous imaginer à cette belle époque, les bâtiments nous rappellent tellement cette période, et rien n'a vraiment changé. Ce pourrait être une magnifique ville, si elle était restauré et entretenue correctement. Malheureusement, la propreté n'est pas au programme des sénégalais plus préoccuper de leur prochain repas. La grande majorité vit avec pas grand chose et, il faut savoir que le gasoil  et le gaz sont sensiblement au même prix qu'en France, que l'état sénégalais ne paie pas toujours les factures de Total et qu'il y a souvent des pénuries de gaz, de gasoil, d'essence, et des coupures d'électricité. Cela ne facilite pas la vie de tous les jours. Il n'est pas rare de voir des files d'attente aux stations service.

 

 
Après quelques jours passés à St Louis, nous prenons la route ou du moins la plage pour rejoindre Dakar par le lac rose. Mais avant ça, David doit faire la vidange de son 110. Nous arrêtons dans une grande station TOTAL et nous louons la fosse pour faire nous même la vidange et le graissage, pas question de laisser le véhicule dans les mains des mécanos d'ici. Puis nous prenons la direction du lac rose.

 

 
En sortant de St Louis, nous sommes arrêtés par un policier excité qui n'est là que pour nous soutirer de l'argent. David et Monica étant au Sénégal depuis un mois ont déjà pris l'habitude de répondre et de résister, mais nous, pas. Il nous soutire 20 euros, et malgré notre demande d'un reçu. Ben voilà, le système de ce pays est complètement corrompu à tous le niveaux. Nous serons bien plus vigilants dorénavant.

Nous longeons la langue de barbarie a travers la  forêt, nous traversons des villages de pêcheurs, la piste est belle et sablonneuse. Le temps est encore un peu couvert, mais il fait bon.

 

Une femme rencontrée le long de la piste.

 

 

village de pêcheurs

Le long de la plage

 

 

La marée monte.

 

 
 

Rencontre des femmes allant au marché par la plage.

 

 

  Et voilà David et Monica, nos compagnons de route. Comme vous pouvez le voir, le voyage ne rend pas triste bien au contraire.

 

Pirogue des pêcheurs

 

 

 

 

  Nous sortons de la plage, la nuit tombant et la marée étant montante, nous cherchons un bivouac à l'abri.
 
Nous traversons de beaux jardins ou sont cultivés des choux, des aubergines, des tomates etc ...

 

 
Les baobabs sont impressionnants et il y en a pas mal dans le coin.

 

  Le transport en commun utilise toute les places disponibles même celles de l'extérieur.

 

 
Notre bivouac à l'abri du vent. Ce soir là, nous avons eu au menu, des tomates provençales, des pommes de terre en robe de chambre, du pâté. Repas extra avec un ciel étoilé magnifique.

 

  Le lendemain, nous retrouvons la plage et le soleil est enfin revenu.
Nous sortons de la plage pour atteindre le lac Rose. La piste est très sablonneuse, et nous voilà devant David et Monica. David, à la CB, faisait le commentateur sportif en relatant les exploits de Pollux dans les dunes et ce qui devait arriver est arrivé. Beau plantage et surtout un petite peur bleue. Le land a tangué du côté passager, mais à résister au penchant, les deux roues côtés conducteur ont finalement retrouvé le sable ferme.

 

 

la photo aplatie la vue, mais c'était impressionnant.

 

 
 
 
 
 
 

Plus d'une heure pour se sortir de ce mauvais pas.

 
   

Les préparatifs du Dakar

nos " champions"

 

 
La lac rose. Le sel est ramassé au fond, ils grattent le fond et mettent le sel dans ces barques. Le travail doit être épuisant et leur peau doit être tannée par l'acidité du sel. Ils sont immergés jusqu'à hauteur des épaules.

 

  Lypsi a voulu tester la baignade dans lac. Les photos ne rendent pas la couleur rose, mais il porte bien son nom.

Nous déjeunons dans un resto au bord du lac assez sympathique, il fait un peu frais.

 
 
 

Les papayes pas encore mures

Nous quittons le lac rose en direction de Saly, nous traversons la circulation infernale de Dakar. La pollution y est très importante.

Sa réputation est à la hauteur de son trafic. En plus, il y'a des travaux un peu partout, et la DDE locale n'est pas du tout organisée, et il n'est pas rare de de voir la route balisée par des cailloux ou bien des branches d'arbres. De toutes façon, les sénégalais ne respectent aucun panneau, et  le code de la route doit même pas existé dans leur vocabulaire.

 

Les transports en commun à Dakar.

 
   
 

Forêt de baobabs au coucher du soleil.

 

 
A notre arrivée à Saly, nous nous rendons chez Gérard B. un chambérien tenant une brasserie, que connaissent David Et Monica. Nous devons rester ici quelques jours pour attendre un colis venant de France. Gérard nous prête, très gentiment, un appartement dans une résidence touristique.

 

 
Un matin, nous allons à la plage, et malheureusement pour nous, nous nous trompons de côté de plage. Ici, les "toubabs" ont fait leur propre règle. Dédé et David ont été sommé d'aller voir ailleurs par des gardiens fort peu aimables et armés de matraque. Ils résistent un moment, mais finissent par céder. Les plages ne sont pas privées ici, mais la loi n'est pas grand chose au Sénégal, il suffit de payer les administrations et le tour est joué. Même les sénégalais du village, n'ont plus accès à leur plage. D'ailleurs, les quelques sénégalais se tenant à l'écart de la plage, nous ont applaudis. Si un jour les sénégalais se réveillent et qu'ils mettent dehors les français, ça nous étonnerait pas du tout. Le salaire moyen donné par les "Toubabs" est d'environ de 40 000 à 60 000 CFA par mois, le prix du litre d'essence est de 222 CFA . Une fois le plein fait reste pas grand chose pour vivre. Les taxis, n'ont généralement plus de réservoir, le tuyau d'arrivée du carburant est dans un bidon dans le coffre. Les voitures sont dans un tel état !!! ce sont de vrais dangers pour la circulation. 

 

 

Du coup retour à la piscine de la résidence.

 

 

  La brasserie de Gérard.
Après une semaine passée à Saly, nous décidons de partir à Dakar pour faire notre visa pour la Guinée Conakry et renouveler notre passe avant dans une douane. Nous cherchons un hôtel avec une cour intérieur afin de garer nos deux 110 à l'abri des voleurs. Nous allons au club Kalao à Ndor, mais nous sommes très mal reçus. La patronne est pourtant une française, mais elle ne veut pas de nous. Faut dire, que entre la pénurie de gaz et les coupures d'électricité, elle pas mal de soucis pour faire tourner son restaurant.   Nous trouvons un petit hôtel, pas vraiment bien, mais ils acceptent que nous prenions qu'un chambre: David et Monica dormirons dans leur tente de toit dans la cour. La nuit a été agitée pour eux, la musique de la  boîte de nuit justant l'hôtel, a bercé leur nuit. Après la douche, nous prenons un taxi pour le centre de Dakar. A cette heure matinale de la journée, la circulation est encore fluide et nous arrivons assez vite au consulat de la Guinée. Et là, notre cher Ministre M. Sarkosy, nous pose un problème. Avec les renvois des émigrés sans papiers, le secrétaire du consul nous en dit des " vertes et des pas mûres". Nous aurons droit à verser un bakchich 40 000 CFA en tout, autrement il nous faisait attendre 72 heures pour faire ces visas. Et il ne plaisantait pas. Après, un rapide calcul, nous avons versé le bakchich. Deux nuits supplémentaires à Dakar, le taxi, les resto, nous auraient coûté bien plus cher. Et voilà l'Afrique dans toute sa splendeur!!

 

 

  Nous repassons chez Gérard pour savoir si notre colis était arrivé, mais rien. Nous déjeunons sur la terrasse ombragée, puis le plein de gasoil, quelques courses et nous filons en direction de Thies ou nous devons rejoindre Christelle notre cousine et son amie, pour passer une journée en leur compagnie avant qu'elles ne rentrent  en France pour passer les fêtes de fin d'année dans leur famille. Nous sommes accueillis à la mission catholique de Soeur Ste Anne.

 

   
  Préparation du tiéboudienne, plat national sénégalais dans la cuisine de la mission.
  Quelques fois y'a du boulot pour certains, la mise à jour de notre site demande du temps et nous n'avons souvent accès au courant électrique, alors nous profitons de l'hospitalité des soeurs pour travailler un peu.
  Pendant que d'autres attendent patiemment, la fin de la cuisson du tieboudienne à l'ombre. Dédé, lui visite les écuries, faut dire que depuis le Portugal, nous n'avions pas vu de  cochons, nous avons traversé que des pays musulmans depuis trois mois. Le soir nous mangeons tous les six dans un resto tenu par des belges. Nous comptions manger sénégalais et bien c'est rater. Le repas était bien et nous avons du pas trop tarder pour ne pas rentrer trop tard à la mission. les portes ferment à 10 heures, mais soeur Margot nous avait attendu. Le lendemain après le petite déjeuner, nous laissons Christelle chez un coiffeur, elle se fait tresser, bon elle a l'air de souffrir assez , ça  tire! nous lui faisons un gros bisous et nous quittons Thies pour le Siné Saloune ou nous allons passé le réveillon de Noël au campement ' le djijack".

 

   
 
Nous prenons la route, puis un piste qui serpente dans les marigots du Siné Saloune. Nous arrivons au "Djijack" ou nous resterons 3 jours. C'est un très bel endroit, ou vous pouvez admirer de très belles fleurs, de très beaux oiseaux de toutes les couleurs. Le matin, c'est un festival de chants différents, et c'est tellement agréable d'être réveiller de cette manière.    
 

En vrai, il est violet, dommage, il ne se laisse pas approché de très prêt.

 

 

Calaos à bec orange

 

Calaos à bec noir

 

 

Oiseaux bleu et marron de la grosseur d'un canari

 

Nous n' avons pas su son nom à celui là, mais il avait les ailes bleu ciel.

 

 

Oiseaux bleu et vert

 

  Il faut bien faire quelques corvées et la lessive en fait partie. Ce jour, là, c'est grande lessive. Vous remarquerez que nous avons nos polaires, mais imaginez que nous avons froid à 25 °, l'amplitude de température étant important entre la journée( entre 30 et 40) et la nuit ( 18 à 25 °) que nous avons vite froid. Mais la lessive nous réchaufferas bien vite.
 

Nous partons la journée, faire une ballade jusqu'à l'île aux coquillages Fadiout. L'île est reliée au continent par une passerelle en bois et n'est accessible qu'à pieds. Nous garons les 110 dans une cours d'un resto et nous prenons un guide pour nous faire visiter cette île. Elle  est constitué de coquille d'huitre et de palourdes déposer au fil des siècles, elles recouvrent aussi la chaussée des ruelles et les façades de certaine maisons. Ici vit les deux communautés : chrétienne et musulmane dans une total harmonie et les habitants en sont très fiers. Les musulmans ont participé à la construction de l'église comme les chrétiens ont aidé à la construction de la moquées. D'ailleurs, le cimetière est commun aux deux communautés.

 

la passerelle en bois qui relie l'île au continent

 

Monica qui prend Chantal qui prend Monica en photo!!!

Les commerçants de l'île ont repris le nom des grands surfaces française pour leurs petites boutiques. L'artisanat est très beau ici et les ruelles paisible de l'île est propice à la flânerie. Malgré le tourisme très présent, les villageois sont accueillants et ne tendent pas la main comme presque partout dans le nord du Sénégal.

 
 

L'église de Fadiout. L'île de Fadiout a une population chrétienne plus importante que la population musulmane contrairement au reste du pays. Le pourcentage est habituellement 80 % de musulmans et 20 % de chrétiens, et sur l'île c'est le contraire. Malgré la religion, les croyances de leurs ancêtres sont toujours très présentes et les Marabouts ont encore un bel avenir dans ce pays.

 

Un autre pont en bois ( fabrication française d'une entreprise lyonnaise) traverse le marigot pour le cimetière commun.

 
Le cimetière de Fadiout. Du cimetière, nous apercevons l'église et la mosquée. Le cimetière est calme isolé du village. Lors d'un enterrement, les femmes n'ont pas le droit d'aller au cimetière et s'arrêtent au début du pont à cause de leurs larmes excessives . Enfin c'est ce que nous a dit notre guide

 

De retour sur le pont qui sépare le cimetière du village, nous assistons à un match de foot. Le terrain est tracé sur le sable dés la marrée basse. Remarquez les chaussures de foot du gardien !

 

Ici, des pêcheurs lancent leur filet du bord, puis à l'aide d'une pirogue, le ramène plus loin sur le même bord en arc de cercle. Ils tirent ensuite le filet du bord et ramènent le poisson sur la berge.

Au loin, le parc à huîtres et les greniers à grains.

 

 

Quelques beaux spécimens de baobabs

 

Les oiseaux sont très nombreux

 

 

Encore un juste pour le plaisir de yeux!

 

Un coucher du soleil et la pose de nos vaillants Land.

 

Lypsi, toujours aux aguets.

 

Nous arrêtons dans le village pour faire quelques courses: légumes et fruits et nous essayons la viande. Nous prenons du filet, mais l'animal a été tué trop récemment et la viande est dure. Le chien s'est régalé lui!

 
 

David au réveil

 

David faisant le clown!

 

 

Promenade sur la plage.

 

Retour des pêcheurs.

 

 

 

C'est Noël et Monica confectionne une guirlande de Noël.

 

Le hommes se sont essayés à la pêche: Trois petits poissons que nous avons fait en tajine.

 

Monica veut essayé.

 

Elle n'a rien pêché mais c'est pas grave.

 

 

Exercice de style.

 

Coucher de soleil sur la plage du Djijack

 

 

Toujours les pêcheurs qui rentrent de la pêche

 

Apéritif avec Jean Paul, le propriétaire du campement.

 

 

 

 

Les femmes du village sont venues danser et nous ont initié aux danses tribales sénégalaises

 

 

Nous avons bien apprécié ce moment.

 

 

 

 

 

Nous n'étions pas très nombreux, mais nous avons pu discuter avec des personnes forts agréables. Le repas était bon.

 

Et ça continue!

 

 

Encore et encore !!

 

 

 

Les trois petits cochons prêt à manger!!

 

Monica et son radieux sourire!

 

 

Nos mamas sénégalaises

     

 

Bonne Année à tous, qu'elle vous apporte bonheur, santé, et amour.

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