Mauritanie

Nous sommes entrés en Mauritanie le 23 novembre 2006

Le Passage de la frontière s'est très bien passé dans la bonne humeur et plaisanteries en tous genre. Nous sommes trompés de piste dans le nomansland entre les deux frontières et nous avons été surpris par le sable.

Rien de grave, nous avons retrouvés notre chemin sans problème. Juste après la frontière, nous voyons apparaître deux vélos au loin dans le soleil et nous faisons la connaissance de Elise et Brieg ( leur blog : www.unmondeavelo.blogspot.com ) qui sont à la fin de leur tour du monde en 2 ans. Ils sont très heureux de leur voyage et nous les sentons vraiment bien " dans leurs baskets". Nous discutons un moment et un homme vient vers nous. Comme nous avons déjà pas mal été la cible de racoleurs en tous genres, nous étions un peu méfiants. Nous continuons donc à discuter avec nos deux cyclistes, nous échangeons nos adresses mail et ils repartent courageusement sur leur machine pour entamer la longue remontée du Sahara Occidental. Nous voilà seuls avec cet homme et un autre jeune homme. Finalement, Léon, ( l'homme plus âgé) nous demande si il est possible de le prendre avec son ami pour Nouadhibou, ils avaient du laisser leur moto en douane car les papiers n'étaient pas tout à fait en règle. Nous les avons donc embarquer et du coup, Léon nous a conseiller le camping ABBA. Nous y avons passé trois nuits très agréable et surtout, nous y avons rencontré des gens forts sympathiques. En autre, Richard , un canadien baroudeur habitué au voyage au long court. En effet, son travail au Canada, lui laisse six mois de l'année libre et depuis vingt ans, il sillonne les continents. Il nous raconte pas mal d'anecdotes sur ses voyages nous faisant passer une excellente soirée. Puis arrivent, Edith ( française) et jean Sébastien ( canadien) dans un C15, avec Franck ( Français) dans un discovery. Nous faisons leur connaissance grâce à Léon qui est un homme prêt a aider son prochain. D'ailleurs, il nous emmène déjeuner tous ensemble dans un petit resto sénégalais. Nous nous retrouvons devant deux très copieux plats, tiebouden, spécialité sénégalaise délicieuse. Nous discutons de nos voyages respectifs et nous sommes enthousiasmés par le projet de Franck. Il est berger 6 mois de l'année,l'été dans les hautes alpes, et le reste de l'année, il est au mali dans un petit village près de Gao pour les aider d'une manière constructive et intelligente. Nous décidons de passer lui rendre une visite lors de notre passage au mali, même si cela nous fait un peu de route supplémentaire.

Grâce à Léon, nous sommes invités à manger chez un malien avec Richard. Nous passons une soirée assez bizarre à discuter de nos différentes cultures et à manger avec les mains, et pour moi première difficulté car interdiction d'utiliser la main gauche. Je me suis pas mal débrouillée et nous nous sommes servis du pain en guise de fourchette.

Le lendemain, Nous partons pour Nouakchott, Edith Jean Sébastien, Franck et Richard, partent plus tôt que nous. Ils doivent aller à l'ambassade du mali pour leur visa. Nous pensions rencontrer des 4x4 pour faire la piste du chemin de fer, mais nous n'avons rencontré personne. C'est pas bien grave et ça nous donne l'occasion de revoir nos quatre larrons à Nouakchott. Nous allons dans un petit resto libanais et nous parlons encore fort tard dans la soirée. Mais il faut songer à aller se coucher, la route est encore longue pour le groupe de Franck. Le lendemain,nous nous levons tôt pour leur dire au revoir et nous donner rendez vous dans quelques temps au Mali. Après leur départ, nous prenons le temps de prendre le petit déjeuner, d'aller dans un cyber pour la mise à jour du site sur le maroc et envoyer des mails à la famille.

Arrivée dans Nouadhibou

Equipe de foot locale revenant victorieuse.

Groupe de motards Anglais et Américains déjà rencontrés une première fois a Marrackech

Le plat sénégalais

De gauche à droite :

Franck, Jean Sébastien, Edith, Richard, et Chantal

Cap Blanc au bout de Nouadhibou

Bateaux échoués dans la baie de Nouadhibou

Ballade au environ de Nouadhibou avec un pique-nique

Nous avons surpris un rapace, mais le temps de prendre la photo, il avait déjà pris son envol.

Petits villages sur la nouvelle route entre Nouadhibou et Nouakchott.

Notre Pollux, toujours en pleine forme. Pas de soucis mécaniques.

Bivouac sur la route de Atar

Sur les dunes.

Idem.

Toujours aussi belles ses dunes

Coucher du soleil

3 ou 4 minutes plus tard

Nous nous en lassons pas

Au petit Déjeuner.

Le départ après un nuit calme pour Atar.

Sur la route goudronnée qui va jusqu'a Atar, le paysage est monotone, mais tout change en vue du massif montagneux. Les couleurs sont extraordinaires, un mélange de roche marron très foncée et de sable couleur ocre.

Nous voulons faire une halte à l'oasis de Tirjit, mais nous loupons la piste et continuons dans la montagne. Nous arrivons sur un plateau et nous voyons au loin un village avec des dunes de sables ocre. Nous décidons d'aller plus loin et de voir ce village Aoujeft. La piste se termine au village, dans un festival de couleur, le sable envahi le village et la piste. Nous faisons une petite halte et nous avons la visite d'une jeune fille très belle.

La fin de la piste et Aoujeft

Notre belle jeune fille

Nous faisons demi tour et prenons en stop un mauritanien qui se rend à Atar.

Nous faisons quelques courses et du change à Atar où nous somme assaillis par divers vendeurs, nous fuyons cette ville bien trop bruyante et touristique à notre goût. Nous décidons de chercher la piste qui mène à la Pass d'Amodjar et nous trouvons un bivouac pas très loin de la piste. Nous nous installons tranquillement avant la tombée de la nuit et nous avons la visite d'un berger et son troupeau de chèvres. Il veut absolument que nous le prenions en photo. Nous, nous pensions qu'il allait nous demander quelque chose. Eh bien pas du tout, il était simplement content de nous voir et de parler un peu. Nous lui avons donné une pomme et il est resté un moment à nous regarder nous installer, certainement intrigué par tout notre attirail.

Le berger fier d'être pris en photo

La pomme et son sourire.

Paysage rencontré au début de la piste d'Amodjar

Installation au bivouac et douche bien venue après cette journée chaude et poussiéreuse!

Nous rencontrons très souvent sur la piste nos amis les dromadaires. Nous en voyons aussi souvent, sur le bord de la route, les quatre fers en l'air, renversés par les camions ou les 4x4.

Notre vaillant Pollux prêt pour la la pass d'Amodjar. La piste commence par serpenter dans une vallée entre deux montagne de roc marron sombre, puis au bout de la vallée, elle monte à flanc de montagne. Tantôt la piste est très caillouteuse avec quelques marches à monter, puis sablonneuse. Les paysages sont splendides et nos yeux n'en peuvent plus de voir d'aussi belles vues que la nature a forgée tout au long des années et siècles passés.

Nous vous laissons admirer les splendeurs de ses lieux magiques. Nous avions découvert ce lieu dans un reportage sur la trois et nous avions toujours rêvé d'y aller pour vérifier si c'était aussi beau que le reportage nous l'avait montré. Et bien, je peux vous dire que oui, ça vaut vraiment le coup de la faire. Elle n'est pas si difficile que ça, bien sur avec un 4x4, et en dehors des périodes humides.

La piste serpente entre les montagnes.

Une pierre pour la prospérité!!!!

Fort Sagane, construit entièrement pour le besoin du film du même nom, maintenant en partie détruit.

L'entrée du fort Sagane.

La dernière partie de la passe en lacets serrés( vue du fort Sagane)

Au sommet des lacets, la vue sur le fort et le plateau ou il a été construit.

Les peinture rupestres découvertes par Théodore Monod

Le gardien des peintures

Nous avons passé un long moment avec lui, il voulait nous apprendre des mots en arabe, sans grand succès pour nous. D'ailleurs, ça le faisait bien rire.

Le thé, inévitable en Mauritanie et trois de suite.

Une dernière avant la fin de cette très belle journée.

La piste rejoins le nouveau tracé, piste rectiligne en tôle ondulée. Notre arrivée à Chinguetti nous laisse septique. Nous avions tellement entendu parler de cette ville, que notre imagination avait certainement trop embellie le lieu. Malheureusement, le tourisme venant, le rapport avec le population n'est plus authentique.

Arrivée à Chinguetti

Arrêt dans le premier café pour un coca bien frais. Nous faisons la connaissance de Léo ( espagnol) et Dereck ( anglais) qui vont jusqu'en Afrique du sud en Moto. Léo est tombé et est blessé à la cheville, une entorse certainement. Nous lui donnons de la crème et une bande satrap. Nous parlons un bon moment à bâton rompu, puis nous partons à la recherche d'une auberge, et ce n'est pas ce qui manque dans le coin. Le problème, c'est la propreté, mais comme à chaque fois, nous pouvons visité avant, nous trouvons enfin, notre bonheur et même négocier les prix, vu le peu de touristes présents sur les lieux, en tout quelques personnes, même pas une dizaine.

Le lendemain, nous partons visiter la vieille ville, et passons derrière dans les dunes. Le côté idyllique est gâche par les ordures en tout genre, les mauritaniens jettent tout dans les dunes et le vent, en emporte un peu partout.

Obliger de mettre le chèche à cause du vent

Notre loulou s'amuse dans le sable!

Vue d'une ruelle de Chinguetti

Fleur du désert

Momo ecraze les prix

Enfants de Chinguetti: leur phrase favorite : donne moi un cadeau

Ce jeune couple voulait absolument que nous les prenions en photo avec ce papier, et nous avons compris que c'était leur certificat de mariage et qu'il allait se marier le lendemain. Nous avons du prendre des photos de toute la petite troupe au complet.

Et Nous avec eux

Ceux là étaient les cuisiniers.

Nous sommes restés deux jours à Chinguetti. Un groupe de français est arrivé dans l'auberge et il était accompagné d'un médecin. nous lui avons demandé si il pouvait regarder la cheville de Léo, ce qu'il a fait sans aucun problème, et un couple de ce groupe avait une attelle et des médicaments qu'il lui fallait. Ce qui lui a permis d'être plus vite soigné. Nous laissons Derreck et Léon à l'auberge( nous espérons les revoir sur la piste) et nous continuons notre route jusqu'a Ouadane. Un vent de sable s'est levé et nous empêche de faire des photos: trop de sable dans l'air ce qui donne une lumière terne.

le vent de sable.

Ouadane dans le brouillard de sable. Nous aurions bien aimer rester un jour ou deux ici, mais nous manquions de devises et pas de possibilité de change. Dommage, c'est beaucoup plus jolis et typique que Chinguetti.

Au retour de Ouadane, nous voulions prendre une autre piste plus sableuse, mais notre Pollux est bien trop lourd pour ce genre d'exercice et nous nous sommes bêtement ensablé. Nous avons peiné pour le sortir de ce mauvais pas, et nous avons eu l'aide de jeunes garçons. Du coup, nous reprenons le même chemin qu' aller et repassons à Atar pour faire du change et refaire le plein. Les touristes ont envahis les ruelles. Même impression qu'à l'aller: les villes touristiques sont à éviter et Atar en fait partie. Nous continuons notre chemin jusqu'à l'oasis de Tirjit et nous logeons dans l'auberge des caravanes. Sebastien et Jef sont français et ont repris l'auberge que depuis quelques jours. Nous y resterons 3 jours pour raison de tourista. Nous y serons très bien, au frais dans une case toute blanche à l'intérieur et nous y avons très bien mangé. L'endroit est propre et convivial.

Le retour vers Atar, nous avons repris la pass d'Amodjar dans le sens de la descente, pour en avoir un autre aperçu. Nous y avons vu des rongeurs qui ressemblait à des marmottes mais en plus petits.

Sébastien et Jeff

La salle à manger avec Salek.

La terrasse

Nous avons passé une soirée avec deux belges descendus en quad et allant jusqu' à Dakar. Une soirée plein d'humour.

Le moment du thé sur la terrasse et devant notre case.

Le lendemain, lessive et entretien de Pollux. Il fait chaud mais toujours ce vent qui perturbe nos journées.

Ce petit resto est tenu par Salek, le jeune homme que vous voyez en photo dans la salle à manger. Tu vois Salek, j'ai tenu ma promesse!!!

Vu du village de Tirjit

Baraque fait de bidons Shell ou autre

Le lendemain, la tourista étant enfin calmée, nous partons a pied, nous promené dans l'oasis et la remonter jusqu'en son sommet.

Nous trouvons la fraîcheur et de l'eau très clair.

Quelques piscines naturelles en remontant l'oasis.

Ca va mieux et ça se voit!!!

Malgré tout, la montée de la dernière dune est difficile pour moi! plus de force, mais c'est bientôt la fin et la vue vaut largement l'effort consenti.

Et nous voilà au sommet!!

Vue du sommet de l'oasis.

Retour par le village et Dédé a trouvé sa nouvelle demeure!

On peut voir de quel côté vient le vent!

Après trois passés à l'auberge des Caravanes, nous devons continuer notre chemin, pour aller à Matmata voir les crocodiles.

Retour à Nouakchott dans le vent et le sable.

Nous croisons un bataillon de l'armée Mauritanienne et, ça fait tout drôle d'être encadrer par des militaire armés. Nous passons quelques contrôles de police et gendarmerie. Nous serons arrêter après un contrôle par un motard de la gendarmerie. Les gendarmes du contrôle avaient oubliés de nous enregistrer et nous avons du faire demi tour. Ca s'est bien passé, nous n'avons pas tout compris, mais l'essentiel c'est que nous soyons passés.

Nous allons à l'auberge Menatta, mais nous n'avons pas fait le bon choix: C'est très bruyant, un groupe a fait la fête jusqu' à 2h du matin et le sommeil a été long à venir malgré une grosse fatigue. Notre loulou, toujours aussi en forme. Il est adorable, nous suit sans aucun problème, s'adapte à toutes les situations. Pas besoin de lui demander de grimper dans la voiture au moment du départ, il est le premier à y monter.

Une petite dernière dans les dunes.

A bientôt

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